Dès le 1er août 2023, un bond de 10% sur les tarifs de l’électricité touchera une grande partie des foyers en France.
Ce contexte est marqué par une baisse de l’approvisionnement en gaz de la Russie et des problèmes au sein du parc nucléaire français, causant une flambée des tarifs énergétiques sur le continent depuis 2021. En réponse, la France a instauré un mécanisme de “bouclier tarifaire” visant à encadrer cette augmentation, avec une progression de 4% de février 2022 à janvier 2023, puis de 15% jusqu’à juillet 2023.
Avec cette nouvelle augmentation d’août, la majorité des ménages et entreprises (ayant des compteurs de 36 kVA ou moins) verront leur facture grimper de près de 160 euros annuellement en moyenne.
Bien que cette augmentation dépende des spécificités contractuelles et des périodes de consommation.
Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a annoncé que ce bouclier tarifaire se terminerait fin 2024, ayant coûté approximativement 110 milliards d’euros aux finances publiques entre 2021 et 2023.
Pourtant, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, souligne que malgré une augmentation globale de 31% depuis 2021, la France a su protéger ses citoyens face à cette envolée des prix. Une affirmation soutenue par la Commission de régulation belge, positionnant la France parmi les pays aux tarifs les plus abordables d’Europe.
L’opposition n’a cependant pas manqué de faire entendre sa voix, avec Fabien Roussel du Parti communiste français dénonçant cette situation comme “scandaleuse” et “honteuse”. Bertrand Pancher, à l’Assemblée nationale, suggère quant à lui de moduler le bouclier tarifaire selon les revenus des foyers, une idée soutenue également par les écologistes.
Source : Euractiv