À l’approche des élections européennes, l’attention est focalisée sur la direction de l’Union européenne et son futur exécutif. Ursula von der Leyen, à la tête de la Commission depuis 2019, semble vouloir briguer un second mandat et s’impose comme une candidate sérieuse.
Dans son discours récent, elle a mis l’accent sur l’importance du Green Deal, la grande initiative écologique de l’UE visant à orienter l’Europe vers les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Elle prône pour la progression des énergies renouvelables et envisage une Europe leader dans les technologies propres, de l’énergie éolienne aux véhicules électriques.
Certains soutiens, notamment proches d’Emmanuel Macron, la voient favorablement pour un second mandat, soulignant ses réussites dans les domaines du climat et de l’énergie et sa gestion des crises comme le Covid-19. Cependant, des groupes écologistes comme Greenpeace ont exprimé leurs insatisfactions, trouvant les actions de l’UE pour la protection du climat et de la nature insuffisantes. Ils jugent les objectifs climatiques de l’UE pour 2030 inadéquats, désirant des engagements plus ambitieux.
Cela dit, pour ces défenseurs de l’environnement, Ursula von der Leyen demeure un choix sûr par rapport à un nouveau candidat, surtout de droite, car elle est profondément liée au Green Deal et est peu susceptible de revenir sur ses engagements.
Le défi pour le futur président sera de maintenir la trajectoire verte de l’Europe et de mobiliser des financements suffisants pour réaliser la transition écologique, notamment après l’expiration du fonds de relance de l’UE en 2026. Il devra convaincre les principaux contributeurs financiers de l’UE, comme la France et l’Allemagne, ainsi que les membres plus économiques, pour combler un déficit d’investissement vert estimé à 180 milliards d’euros par an.
Synthèse : Les élections européennes suscitent une attention particulière sur l’avenir de la Commission européenne et sa présidente actuelle, Ursula von der Leyen. Celle-ci semble prête à postuler pour un second mandat et se positionne fortement sur les questions climatiques et environnementales à travers le Green Deal. Elle a reçu le soutien de diverses factions, mais également des critiques de la part des écologistes souhaitant une action plus décisive.
Le futur exécutif devra mobiliser des fonds significatifs pour soutenir la transition écologique et convaincre les principaux pays contributeurs de l’UE d’investir dans le vert, dans un contexte de déficit d’investissement post-2026.
Source : Euractiv