Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé le 12 février une révision significative du diagnostic de performance énergétique (DPE), permettant à 140 000 logements de sortir de la catégorie des passoires énergétiques. Cette mise à jour du DPE, particulièrement avantageuse pour les petites surfaces de moins de 40 m², vise à corriger un biais de calcul qui les défavorisait jusqu’à présent.
Une bonne nouvelle pour le marché immobilier
Les acteurs de l’immobilier, comme Loïc Cantin de la Fnaim et Danielle Dubrac de l’Unis, ont exprimé leur satisfaction face à cette réforme, soulignant qu’elle était une demande de longue date des professionnels du secteur.
Cette modification pourrait offrir un soutien bienvenu à un marché locatif actuellement tendu.
Suspension temporaire de certaines interdictions
En parallèle, Christophe Béchu a également annoncé une suspension de deux ans de l’interdiction de relocation pour les passoires thermiques dans les copropriétés ayant voté des travaux de rénovation énergétique. Cette mesure vise à protéger les propriétaires incapables de réaliser les travaux nécessaires lorsque leurs locataires refusent un congé pour travaux.
Modifications réglementaires et facilitation d’accès aux aides
Le ministre a clarifié que l’obligation de réaliser des travaux avant de relouer un logement classé G ne prendrait effet qu’au moment du renouvellement du bail, levant ainsi une incertitude juridique importante. De plus, le ministère prévoit une simplification pour accéder à MaPrimeRénov’, notamment en envisageant de rendre gratuit le label RGE pour les artisans, ce qui pourrait augmenter le nombre de prestataires qualifiés et stimuler les rénovations énergétiques.
Ces annonces représentent des changements majeurs dans la réglementation immobilière et énergétique, visant à accélérer la rénovation des bâtiments pour une meilleure efficacité énergétique tout en prenant en compte les réalités économiques des propriétaires et des professionnels de l’immobilier.
Source : Opéra Energie