Le 27 mars 2024, Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie et à l’Énergie, a dévoilé les résultats encourageants du premier baromètre industriel de l’État, marquant une progression notable dans le secteur industriel français avec l’ouverture et l’expansion de 201 sites en 2023, contre 176 en 2022.
Ce nouvel instrument de mesure, mis en place à la demande d’Emmanuel Macron, a été élaboré par la Direction générale des entreprises pour fournir des données plus précises sur l’évolution industrielle du pays.
Une Méthodologie Renouvelée pour Plus de Précision
Le baromètre a été conçu pour surmonter les limites des indicateurs précédemment utilisés et capter un spectre plus large de l’activité industrielle. Il enregistre le nombre net de nouveaux sites industriels ainsi que les extensions significatives, fournissant ainsi un aperçu clair de la dynamique de réindustrialisation en cours.
Un Dynamisme Industriel Régional Marqué
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine se sont distinguées par un nombre élevé d’ouvertures, concentrant à elles deux la moitié des nouveaux lancements industriels en 2023. En revanche, les Hauts-de-France, la Corse, et le Centre-Val-de-Loire ont montré moins de dynamisme, avec notamment une baisse notable dans les Hauts-de-France pour la deuxième année consécutive.
Secteurs Leaders et à la Traîne
L’agroalimentaire s’est imposé comme le moteur de la reprise industrielle, avec le plus grand nombre de créations de sites. Les industries vertes et l’économie circulaire ont également montré une forte croissance, reflétant l’engagement croissant envers la durabilité.
À l’inverse, certains secteurs comme la plasturgie et les industries extractives n’ont pas enregistré de nouveaux sites, tandis que la métallurgie a connu un rebond après une année difficile en 2022.
En bref, les résultats du baromètre industriel de 2023 illustrent une tendance positive vers la réindustrialisation de la France, soulignant les efforts continus du gouvernement pour stimuler ce secteur vital. L’outil ne se contente pas de mesurer le progrès, mais agit également comme un catalyseur pour de futures politiques industrielles fondées sur des données robustes et précises. Ces développements sont cruciaux alors que la France cherche à renforcer son autonomie économique et à sécuriser son avenir industriel dans un contexte économique mondial complexe.
Source : Opéra Energie