La guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou continuent à faire bondir le niveau de l’inflation à des taux inédits, avec un nouveau record battu de +8% sur un an.
La hausse des prix à la consommation a atteint chaque mois des sommets depuis novembre. Elle qui était annoncée l’an dernier comme un phénomène « temporaire », lié à la reprise économique avec le passage du COVID et les perturbations logistiques.
Et pourtant, l’invasion de l’Ukraine par l’armée Russe fin février, additionnée par les sanctions prises à l’encontre de Moscou ont renforcés la flambée des prix et font craindre une chute brutale de la croissance du produit intérieur brut (PIB).
Le trophée du premier secteur touché revient à l’énergie (électricité, pétrole, gaz, etc) avec une évolution de 39,2% sur un an.
Une inflation qui va se poursuivre dans la durée, notamment avec l’embargo progressif sur les importations de pétrole Russe. La 2ème place revient à l’alimentation (incluant alcool et tabac), avec une hausse de 7,5%. Puis, la hausse des prix touche également les biens industriels (+4,2%) et les services (+3,5%).
La France est moins affectée par l’inflation que ses voisins avec un taux de +5,8% d’inflation sur un an, soit le deuxième plus faible taux, derrière Malte (+5,6%). Les taux les plus élevés sont enregistrés dans les pays baltes (+20,1% en Estonie, +18,5% en Lituanie, +16,4% en Lettonie, en raison de la proximité avec la Russie et leurs expositions, notamment la rupture des liens commerciaux.
Ces chiffres désastreux ont poussé les gouvernements des pays de l’UE à intervenir pour protéger les consommateurs. Via des chèques, baisses de taxes, réductions sur les transports publics, bouclier tarifaire sur l’énergie, etc. Avec les conséquences de la baisse de l’Euro sur le dollar, aucune accalmie n’est en vue pour le moment.
À très vite,
Source : Euronews