L’Assemblée nationale a voté en faveur de la relance du nucléaire le 21 mars, incitant la France à renforcer ses liens avec des partenaires européens, notamment les Pays-Bas.
Le projet de loi, qui prévoit la construction de six à huit réacteurs nucléaires EPR2 d’ici 2027, doit encore être modifié en commission mixte paritaire et soumis à un second vote parlementaire.
La ministre de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré que ce vote marque une avancée dans la transition énergétique de la France, qui repose également sur la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. Face à l’opposition de certains pays européens, dont l’Allemagne, la France cherche à élargir son soutien en se tournant vers des partenaires tels que les Pays-Bas.
La Commission européenne a récemment présenté une proposition pour une industrie européenne décarbonée et autonome, incluant le nucléaire parmi les technologies privilégiées. Toutefois, selon la députée franco-néerlandaise Julie Laernoes, le gouvernement français brandit “un mantra idéologique”, car le design des EPR2 et le prolongement des centrales existantes n’ont pas encore été validés.
Source : Euractiv