En 2024, la France envisage d’adopter une nouvelle loi sur l’énergie et le climat, visant à réduire de moitié la dépendance aux énergies fossiles d’ici 2035. Cette initiative, bien que retardée, symbolise un engagement crucial pour contrer le réchauffement climatique.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique, compare cette transformation à la révolution industrielle, soulignant l’urgence et l’ampleur de l’action nécessaire.
Face aux scepticismes et aux préoccupations sociales, le gouvernement présente une stratégie ambitieuse, s’appuyant sur l’électrification et la réduction de la consommation d’énergie. La stratégie inclut un doublement de l’installation solaire et une augmentation significative de l’énergie éolienne offshore, tout en promouvant l’efficacité énergétique et la sobriété dans la consommation.
Cependant, des défis demeurent. Le modèle actuel de production d’énergie bas carbone n’a pas évolué depuis vingt ans, et les renouvelables, bien que cruciaux, apportent leur lot de problèmes d’intermittence. De plus, les objectifs actuels de réduction des émissions ne sont pas atteints, plaçant la planète sur une trajectoire d’augmentation de température préoccupante.
En conclusion, alors que la COP28 approche, la France doit faire face à la réalité des changements climatiques et des limites de ses ressources naturelles, tout en luttant contre le fatalisme et en cherchant des solutions réalistes et efficaces pour un avenir durable
Source : Le Monde