Le gouvernement a récemment dévoilé une feuille de route plus détaillée pour le secteur de l’énergie, mettant l’accent sur le développement des énergies renouvelables d’ici à 2030. Le document, publié par le secrétariat général à la planification écologique, offre une vision globale de l’évolution du mix énergétique du pays. Il complète les orientations annoncées précédemment par la première ministre et vise à accélérer la production d’électricité renouvelable tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Le rapport souligne la nécessité de résoudre plusieurs défis, tels que la diminution des émissions tout en répondant à la demande croissante en énergie bas carbone.
Il prévoit une réduction de la consommation d’énergie de 17 % d’ici à 2030 et mise sur l’électrification des usages pour augmenter la production d’électricité renouvelable.
Le gouvernement souhaite également augmenter le déploiement de l’énergie solaire et éolienne, avec des objectifs revus à la hausse pour les deux sources.
En ce qui concerne l’énergie nucléaire, le gouvernement prévoit de maintenir les réacteurs existants en service et envisage la construction de nouveaux réacteurs EPR 2. Il accorde également une attention particulière à la chaleur renouvelable, visant à augmenter son utilisation grâce à des technologies telles que les pompes à chaleur, la géothermie, la biomasse et le biogaz.
Cependant, le document soulève des questions concernant la biomasse, notamment en ce qui concerne la disponibilité des ressources et les conflits d’usages potentiels. Le gouvernement reconnaît également la nécessité de promouvoir des pratiques agricoles responsables pour éviter la concurrence entre cultures alimentaires et cultures destinées à la production d’énergie.
Dans l’ensemble, ce document de travail offre un aperçu des objectifs du gouvernement en matière d’énergie et souligne les défis à relever pour parvenir à un mix énergétique plus durable et bas carbone. Il servira de base aux discussions et aux propositions lors de la prochaine loi de programmation sur l’énergie et le climat prévue à l’automne.
Source : Le Monde