Lors de la COP28, l’important rassemblement sur le climat, Ursula von der Leyen, dirigeante de la Commission européenne, a célébré un accord majeur. Elle y voit l’aube d’une ère nouvelle, où le charbon et le pétrole ne seront plus les piliers de notre énergie.
L’accord de la COP28 est ambitieux : il vise à tripler l’utilisation d’énergies renouvelables (comme le solaire et l’éolien) et à améliorer considérablement l’efficacité énergétique d’ici 2030. En clair, utiliser moins d’énergie pour la même activité et basculer vers des sources plus propres.
Ursula von der Leyen a exprimé sur les réseaux sociaux que cet accord marque un changement fondamental, annonçant la fin de l’ère des énergies fossiles.
C’est une transition vers des sources d’énergie qui ne dépendent pas du charbon ou du pétrole, prévue pour 2050.
Ce texte a suscité diverses réactions. Wopke Hoekstra, responsable européen du climat, parle d’une étape cruciale, une marche vers l’abandon définitif des énergies fossiles. Peter Liese du Parlement européen est également optimiste, bien qu’il regrette que le terme “élimination progressive” des énergies fossiles n’ait pas été explicitement utilisé.
Des voix plus critiques se sont élevées, notamment celles des petits États insulaires. Ils considèrent que l’accord ne va pas assez loin pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Ils craignent que les mesures ne soient pas suffisamment rapides ou radicales.
Ani Dasgupta, du World Resources Institute, voit tout de même dans cet accord un progrès notable, signifiant la fin prochaine des combustibles fossiles dans les débats climatiques de l’ONU. Linda Kalcher, d’un groupe de réflexion, souligne également cette avancée, tout en rappelant que sa mise en œuvre effective dépendra des gouvernements et des marchés.
Un point négatif reste l’échec à établir un marché international du carbone, une idée visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les discussions n’ont pas abouti à un consensus, laissant ce projet en suspens. Carbon Market Watch, une ONG environnementale, estime que l’absence d’accord est préférable à un mauvais accord qui aurait pu limiter les ambitions climatiques.
En résumé, la COP28 est un moment charnière. Elle a posé les bases pour un avenir moins dépendant des énergies fossiles, mais il reste encore beaucoup à faire pour réaliser ces ambitions.
Source : Euractiv
