À la COP28 à Dubaï, une grande conférence sur le changement climatique, les leaders mondiaux se sont réunis pour s’attaquer à un défi majeur : réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre très puissant.
Leur objectif ? Garder le réchauffement climatique bien en dessous de 1,5°C par rapport à l’époque pré-industrielle.
Ce gaz, le méthane, est jusqu’à 80 fois plus nocif pour notre climat que le CO2 sur 20 ans.
Il s’échappe lorsqu’on produit du charbon, du pétrole et du gaz. C’est pourquoi, à Dubaï, des décideurs politiques, des chefs d’entreprise et des géants de l’énergie ont pris des mesures pour réduire ces émissions.
Parmi les solutions proposées : réduire les fuites de méthane dans la production d’énergie et arrêter de brûler le gaz naturel inutilement (un processus appelé “torchage”). Des pays comme les Émirats arabes unis, le Turkménistan et le Kazakhstan jouent un rôle clé dans ces efforts. Cependant, des grands pays comme la Chine, l’Inde et la Russie n’ont pas encore rejoint cet engagement.
Aux États-Unis, l’Agence de protection de l’environnement a imposé des règles plus strictes pour l’industrie de l’énergie. Et à l’échelle mondiale, plus d’un milliard d’euros ont été promis pour combattre ces émissions.
Toutefois, certains activistes critiquent le manque de rigueur de ces engagements. Ils soulignent que de vrais accords juridiques sont nécessaires, pas seulement des promesses.
En somme, cette COP28 marque un pas important dans la lutte contre le changement climatique. Elle montre une volonté mondiale de s’attaquer au problème du méthane, mais il reste encore beaucoup à faire pour que ces promesses deviennent des actions concrètes.
En bref : La COP28 s’est concentrée sur la réduction des émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Des leaders mondiaux et des entreprises du secteur de l’énergie ont pris des engagements pour diminuer ces émissions, notamment en réduisant les fuites de méthane et en stoppant le torchage du gaz naturel. Des réglementations plus strictes ont été adoptées, et un financement significatif a été promis. Cependant, il existe des critiques sur la rigueur et l’efficacité de ces engagements. La COP28 représente un pas en avant, mais nécessite des actions plus concrètes pour un impact réel sur le changement climatique.
Source : Euractiv
