Lors d’une visite à Saint-Nazaire, Bruno Le Maire et Roland Lescure ont réaffirmé l’engagement du gouvernement en faveur du développement de l’éolien en mer. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a salué cette initiative, qui vise à positionner la France comme un leader de cette filière en Europe et dans le monde.
Des projets concrets et un calendrier précis
Le gouvernement a annoncé des avancées majeures, dont la désignation imminente du lauréat pour un parc éolien de 250 MW en Bretagne, avec un tarif compétitif. De plus, les spécifications pour deux autres projets de 250 MW en Méditerranée ont été publiées, avec des attributions prévues d’ici la fin de l’année.
Ces projets s’inscrivent dans une stratégie plus large, incluant un neuvième appel d’offres qui couvrira quatre nouveaux parcs représentant 2,5 GW.
Un soutien à long terme pour l’éolien en mer
Le SER a également mis en avant l’importance de la cartographie des zones favorables à l’éolien en mer, prévue pour septembre 2024. Cette cartographie sera essentielle pour le lancement de nouvelles procédures d’appels d’offres, avec des attributions prévues en 2026, afin de garantir la continuité du développement de la filière. Bruno Le Maire a par ailleurs annoncé des mesures de simplification des procédures, visant à réduire les délais de mise en œuvre des futurs parcs éoliens.
Renforcer l’industrie éolienne française
Enfin, le gouvernement a souligné l’importance du développement industriel lié à l’éolien en mer. Avec le soutien du SER, l’objectif est d’atteindre 50 % de contenu local dans les projets d’ici 2035, en s’appuyant sur un réseau industriel solide déjà établi en France. Le SER reste déterminé à collaborer avec l’État pour renforcer cette industrie face à la concurrence internationale.
En somme, ces initiatives démontrent la volonté de la France de se positionner comme un acteur clé dans le domaine de l’éolien en mer, tout en soutenant une industrie nationale compétitive et durable.
Source : Opéra Energie
