Dans le contexte actuel de réduction de l’endettement, l’énergie renouvelable sert de bouée de sauvetage pour le gouvernement.
D’après les dernières projections de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), les acteurs de l’industrie seront tenus de remettre 13,7 milliards d’euros au gouvernement pour l’année 2023. Ce revenu provient du dispositif de soutien au secteur, qui oblige les entreprises à verser le différentiel lorsque les prix du marché surpassent les tarifs de référence établis par l’administration (comme c’est le cas cette année).
Des fonds pour l’État mais moins qu’espéré
Malgré tout, la somme générée cette année a été révisée à la baisse de 25 milliards d’euros en raison de la chute importante des prix de gros depuis la dernière évaluation en novembre.
De plus, le surplus sera entièrement utilisé pour couvrir les “mesures exceptionnelles de protection des consommateurs”, estimées à 28,5 milliards d’euros (un coût révisé en hausse de 25,5 milliards d’euros).
Pour 2024, les revenus provenant des énergies renouvelables devraient être considérablement inférieurs, soit 2,7 milliards d’euros. Cependant, la CRE mentionne qu’il s’agit d’un décompte préliminaire et que les chiffres pourraient être ajustés. La commission ne peut pas non plus émettre d’avis sur le coût des dépenses planifiées pour le “bouclier tarifaire” de l’année prochaine, en l’absence d’informations sur les plans du gouvernement.
En conclusion, bien que les énergies renouvelables continuent de jouer un rôle crucial dans l’économie nationale, leurs contributions aux coffres de l’État sont sujettes à des variations importantes en fonction des conditions du marché et des politiques gouvernementales.”
La synthèse : Dans un contexte de réduction de l’endettement, le gouvernement compte sur les contributions du secteur des énergies renouvelables. En 2023, ce secteur devrait reverser 13,7 milliards d’euros à l’État, bien que ce chiffre ait été révisé à la baisse de 25 milliards d’euros initialement estimés.
Cependant, l’excédent sera entièrement utilisé pour financer des mesures de protection des consommateurs. Les estimations pour 2024 sont actuellement à 2,7 milliards d’euros, mais elles pourraient être révisées. Ainsi, malgré leur importance pour l’économie nationale, les contributions des énergies renouvelables à l’État sont soumises à des fluctuations significatives en fonction des conditions de marché et des mesures gouvernementales.
Source : Opéra Énergie