L’année 2022 a marqué l’industrie par une forte répercussion de la hausse des coûts énergétiques sur les prix de vente. D’après les données de l’INSEE, plus de la moitié des industriels (52%) ont augmenté leurs tarifs. Parallèlement, près de la moitié (44%) a opté pour une réduction des marges bénéficiaires et 29% ont puisé dans leurs réserves financières, une tendance plus marquée chez les petites structures.
En réponse à la crise, 38% des industriels ont révisé leurs méthodes de production, et 29% ont investi dans l’efficacité énergétique, une démarche plus fréquente chez les grandes entreprises. Il est à noter que les industries gourmandes en énergie, telles que la chimie, ont été particulièrement touchées, avec 4% réduisant leur activité et 2% la mettant en pause.
Pour 2023, la tendance semble s’inverser légèrement. Moins d’entreprises envisagent de toucher à leurs marges ou à leur trésorerie.
Néanmoins, une majorité écrasante de 61% prévoit d’augmenter à nouveau leurs tarifs. Les efforts d’optimisation énergétique semblent également s’intensifier, avec 43% des entreprises cherchant à adapter leurs méthodes et 40% prévoyant d’investir en efficacité énergétique.
En résumé, face à la crise énergétique, les industriels continuent d’ajuster leur stratégie, oscillant entre augmentation des prix et optimisation de leur consommation énergétique.
Source : Opéra Énergie