EDF et le gouvernement français sont proches d’un accord pour réguler les prix de l’électricité nucléaire après 2026, remplaçant ainsi le système actuel de l’ARENH. Cette avancée fait suite à des semaines de négociations, marquées par une réunion clé avec la Première Ministre Élisabeth Borne et le PDG d’EDF, Luc Rémont.
Les discussions ont porté sur deux enjeux majeurs. D’une part, il s’agit d’équilibrer les impératifs financiers d’EDF, confrontée à une dette conséquente et un programme d’investissement ambitieux, et d’autre part, la nécessité de maintenir des tarifs abordables pour les consommateurs.
Le gouvernement favorise une approche progressive, évitant des hausses tarifaires abruptes.
La future régulation pourrait inclure plusieurs mécanismes. En période de crise, un seuil de prix élevé déclencherait la redistribution des revenus d’EDF. En dehors de ces périodes, des prélèvements et redistributions seraient ajustés selon différents paliers de prix.
EDF ne renonce pas à son développement économique, envisageant des ventes de volumes d’électricité sur le long terme et des PPA (contrats de gré à gré) avec les grandes entreprises.
Ces propositions, toutefois, doivent encore recevoir l’aval de la Commission européenne. Ce cadre réglementaire redéfinira le marché de l’électricité en France et marquera une étape importante dans la gestion de la transition énergétique.
Source : Opera Energie