L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a récemment révélé des perspectives prometteuses pour l’approvisionnement mondial en électricité. D’ici les trois prochaines années, le boom des énergies renouvelables et le nucléaire sont attendus pour répondre à une demande croissante, marquée par un essor technologique significatif.
En 2023, la croissance de la consommation électrique mondiale a légèrement ralenti, enregistrant une hausse de 2,2%, contre 2,4% l’année précédente.
Cette modération temporaire reflète une baisse de consommation dans les économies développées, notamment en Europe et aux États-Unis. Cependant, l’AIE anticipe une accélération, avec une augmentation moyenne de 3,4% annuellement de 2024 à 2026.
Cette reprise sera largement portée par l’Asie, mais aussi par des secteurs énergivores tels que les cryptomonnaies, l’intelligence artificielle, et surtout les data centers, dont la consommation pourrait atteindre 1 000 TWh par an d’ici 2026—équivalent à deux fois la consommation de la France.
L’énergie renouvelable est prévue pour jouer un rôle majeur, devant constituer 50% de la production électrique globale en 2026, contre moins de 40% en 2023. Cette transition vers les énergies vertes, ainsi que le développement du nucléaire, contribueraient significativement à la réduction des émissions de CO2.
Le nucléaire n’est pas en reste, avec plusieurs projets d’expansion en France, au Japon, en Chine, en Corée du Sud et en Inde. Ces initiatives devraient augmenter la capacité de production nucléaire et ainsi soutenir la demande croissante d’électricité.
Toutefois, l’Afrique fait face à des défis particuliers. Bien que la demande d’électricité sur le continent soit estimée croître de 4% annuellement, seulement 67% de cette nouvelle demande pourrait être satisfaite par les énergies renouvelables. Le reste devra être comblé par des sources moins écologiques, comme le gaz naturel.
Source : Opéra Energie