Le rapport annuel du Energy Institute (EI), en collaboration avec KPMG et Kearney, publié le 26 juin, met en évidence la prédominance continue de la consommation d’énergie fossile.
La demande de carburant rebondit après la crise du COVID, mais avec des variations significatives selon les régions et les types de carburant. La Chine n’a pas encore retrouvé ses niveaux de consommation d’avant la crise.
Le conflit en Ukraine a perturbé les marchés de l’énergie, entraînant une flambée des prix du gaz en Europe et en Asie. Cela a également entraîné des changements majeurs dans les flux commerciaux mondiaux de pétrole et de gaz.
Le Japon est devenu le premier importateur mondial de GNL, remplaçant la Chine. L’Asie-Pacifique représente une part importante de la demande mondiale de GNL, mais a connu une baisse par rapport à l’année précédente, tandis que l’Europe a augmenté ses importations de GNL.
Malgré le rebond des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, la consommation d’énergie fossile reste dominante.
Les énergies renouvelables ont couvert une grande partie de la croissance de la demande mondiale d’électricité, mais les combustibles fossiles représentent toujours près de 82% de la consommation totale d’énergie.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, malgré la croissance des énergies renouvelables. Les émissions mondiales de GES liées à la consommation d’énergie ont atteint un nouveau record en 2022. Il est souligné l’urgence d’agir pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris et d’accélérer la transition énergétique vers des sources d’énergie propres, abordables et sûres.
Source : Opéra Energie